Nomades
Nomades
A la lueur de l'aube
Hénissent les chevaux .
Dans un halo étrange
Les cavaliers barbares
Vont enivrer la steppe
D'une chasse sauvage.
La nuit se fige encore
Devant les yourtes grises
Insolite clarté sans ombre
Et sans lumière,
Où se fondent discrets
Les aboiements sans voix
De quelque chien errant.
Et la fumée légère
Suit le lever du jour
Dans le cercle de vie
Où la tribu médite
Pour assurer sa voie.