Lac

Lac
Cachée dans le silence impalpable du ciel
Flottant sur son image, prisonnière du regard
Noyé sous le loup vert,
La parole muette, familière et étrange,
Résonne à l'infini de sagesse et de paix ,
Dans le chant des clarines légères et troublées.
Le cours caracolant en cascades s'échappe
D'une sieste apaisée,
Murmures modulés
Sur les pierres brisées.
Sentinelles craintives aux onomatopées
Protégeant les amours dans le fracas des roches,
Aux chutes effondrées,
Avant le grand sommeil, à la fin de l'été.
